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La situation des quartiers populaires empires !

Les habitants des quartiers dits “sensibles” veulent attirer l’attention de l’État. Ils voudraient que des mesures soient prises pour améliorer leur vie.

VILLENEUVE Rencontre entre un chargé de mission auprès du ministère de l’Égalité des territoires et des associations.

 
L
’association Allons Quartiers a organisé hier une rencontre dans le cadre du prolongement de la concertation sur la re­fonte de la politique de la Ville, dans le quartier de la Villeneuve. Étaient pré­sents Mohamed Mechma­che, chargé de mission auprès du ministère de l’Égalité des territoires et du Logement, Marie­Hélè­ne Bacque, sociologue et urbaniste, Yann Berthier, président de l’association, ainsi que des représen­tants d’associations du quartier. Et la réunion n’a pas man­qué de tourner au débat qu’ont longuement ali­menté les différents prota­gonistes. Le sujet de la pauvreté et de la discrimi­nation dans ces zones dites populaires s’est vite impo­sé.

Un constat commun et une volonté d’agir 


« La rénovation urbaine ne résout pas le problème humain dans ces quartiers. Il n’y a pas d’effort pour améliorer l’éducation de la part de l’État. Acteurs et habitants du quartier doi­vent être pris en compte et pas seulement laissés de côté », martèle Mohamed Mechmache. « La situation des quar­tiers empire ! On n’est pas assez conscient de leurs problèmes car les gens qui souffrent de discrimina­tion, par exemple, ne font pas remonter leur souffran­ce. Il faut que chacun par­ticipe à la vie du quartier si on veut mettre en place des perspectives de chan­gement », s’indigne Ab­delkader Benyoub, habi­tant de la Villeneuve, très impliqué dans le débat. Mohamed Mechmache et Marie­Hélène Bacque sont chargés de rédiger un rapport faisant état de la situation des quartiers po­pulaires aujourd’hui. Leur but est d’attirer l’attention de l’État afin que les mesu­res nécessaires soient éta­blies pour améliorer la vie des quartiers dits “sensi­bles” de France. 

(c) DL - Benjamin LOGEROT

Les habitants des quartiers dits “sensibles” veulent attirer l’attention de l’État. Ils voudraient que des mesures soient prises pour améliorer leur vie. 

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